Génie et folie, le « système » de John Law.

La folle aventure du « système » ne durât pas cinq ans, de mi 1716 à fin 1720, mais fut une des périodes les plus innovantes et des plus transformatrices de l’histoire de France. Elle naquit de la rencontre improbable du Duc d’Orléans, nouveau régent de France après la mort de Louis XIV, le 1er septembre 1715, et de John Law[1], un Irlandais de petite noblesse fuyant son pays pour éviter une condamnation à mort après avoir tué un homme en duel.

Le Duc d’Orléans n’était pas destiné à gouverner. Des circonstances exceptionnelles, les morts du fils puis du petit fils de Louis XIV, et le trop jeune âge de son arrière-petit-fils, le futur Louis XV, firent qu’il accéda au trône de France. Cependant, il était fin politique et d’un esprit ouvert. Quant à Law, il se déplaçait dans différentes cours d’Europe, spéculant pour son propre compte, s’adonnant aux jeux de hasard et multipliant les rencontres pour faire valoir ses idées d’expansion monétaire.

Ces deux-là, si différents par leur origine mais sans doute également sensibles aux nouveautés et aux difficultés de l’époque, se rencontrèrent et s’apprécièrent.

Tout commença en mai 1716 par la création d’une banque, la Banque générale au capital modeste de six millions de livres. John Law en est le directeur. Le Régent en est actionnaire à 40%. Dix-huit mois plus tard, la France renverse ses alliances et se retourne contre l’Espagne. La Banque générale devient Banque royale pour financer la guerre. Dès lors, les intérêts personnels et les intérêts du royaume sont étroitement liés.

Directeur de la Banque royale, John Law fut aussi directeur de la « Compagnie ». Il faut entendre ici une holding qui s’est constituée en quelques années autour de deux types d’activité. D’une part, des « vaches à lait » solides comme le monopole des tabacs, la « ferme générale »[2] et la fabrication des monnaies. D’autre part, des fleurons de la nouvelle économie de l’époque : des sociétés qui armaient de puissants navires pour commercer sur tous les continents et que Law voulait consolider. Ainsi la Compagnie du Sénégal, la Compagnie d’Occident, la Compagnie des Indes et la Compagnie de la Chine (et plus tard la Compagnie d’Afrique) furent réunies dans un gigantesque consortium : la Compagnie des Indes. Cette « réunion » se fit à la fois par des moyens arbitraires : l’instauration d’un monopole de la Compagnie sur le commerce lointain[3], et par des opérations successives d’augmentation de capital.

Un an avant sa chute, John Law fut aussi nommé Contrôleur général des finances, sans perdre ses anciennes fonctions.

Ainsi à l’apogée de sa puissance, et dans les termes d’aujourd’hui, Law cumula le poste de directeur de banque centrale, de ministre des finances et de patron d’une holding majeure. Transposé aujourd’hui aux États-Unis, cela ferait pour notre seul homme la direction de la FED, du secrétariat au Trésor, d’Exon, de Google et de quelques autres entreprises avec, de plus, le président des États-Unis comme principal actionnaire à titre personnel. Est-ce une comparaison excessive ? Rappelons que la Louisiane (dont la concession faisait partie de la compagnie d’Occident) correspondait à un territoire dix fois grand comme la France, s’étendant du Canada à l’embouchure du Mississipi et qu’à son apogée la Banque royale pesa environ six milliards de livres, soit environ trois fois le « PIB » national[4].

Mais Law n’était pas qu’un homme de pouvoir ; c’était aussi un créateur, l’inventeur d’un système qu’il voulait mettre, non seulement au service du roi mais aussi au service de tout un pays.

John Law inventa tout d’abord un premier billet de banque, un billet libellé en écus, c’est-à-dire un billet totalement assimilable aux écus d’argent. Le Régent fit savoir que ces billets étaient reconnus pour le paiement des impôts et taxes. Ils eurent un certain succès. Puis Law inventa un deuxième billet cette fois libellé en livres. La livre était un concept étonnant. Il s’agissait d’une monnaie de compte : toutes les transactions étaient obligatoirement libellées en livres, mais il n’existait aucune monnaie ni en or, ni en argent ni en autre métal, qui valait une livre, ou dix livres, ou même cent livres. Cela n’existait pas. Les paiements se faisaient par exemple en louis d’or ou en écus d’argent et le roi décidait arbitrairement de la valeur en livres des différentes monnaies. C’est comme si tous les prix (les salaires, les loyers, le pain…) étaient formulés en euros et que tout notre argent, nos pièces, nos billets, nos comptes étaient restés libellés en francs, avec un taux de change fixé par le gouvernement. Dispositifs à la fois étrange et astucieux…

Un des principaux leviers monétaires de l’époque consistait donc à faire varier le cours des espèces par rapport à la livre. Cela supposait de remarquer les pièces ou même de les refondre. Le billet en livres était donc une innovation bienvenue puisque, pour la première fois, une monnaie bien réelle allait être exprimée dans la monnaie de compte. Les détenteurs de billets-livres étaient ainsi à l’abri d’éventuelles diminutions de la valeur des espèces et Law ne se priva pas, pour conforter ses billets, d’abaisser régulièrement le Louis d’or[5]. Les billets connurent donc un franc succès et nombreux furent les plus fortunés, ou de simples épargnants, qui apportèrent leurs espèces à la banque en échange de cette monnaie papier.

La banque fournissait des billets en échange d’espèces mais aussi pour le règlement de différentes créances ou encore pour les dépenses du royaume. La création de billets dépassa alors la quantité d’or et d’argent déposée dans ses réserves. On entrait là dans une phase dangereuse où la banque n’eût pu faire face à une demande massive de remboursement des billets en espèces métalliques. Mais l’économie se relevait, la Compagnie avait un fort potentiel de développement et les billets pouvaient trouver un débouché dans la spéculation et l’effervescence qui touchaient ses actions.

Law aurait pu en rester là. Il avait instauré une monnaie papier qui correspondait à ses vues « d’expansion monétaire » indispensable pour débloquer l’économie du pays. Il avait adossé cette nouvelle monnaie aux augmentations de capital de la Compagnie et, plus généralement, au développement des affaires. Il pouvait compter sur les bénéfices du monopole des tabacs. Il avait lancé la fabrication de nouveaux navires et disposait vraisemblablement d’une des toutes premières flottes de commerce du monde. Il avait engagé la colonisation et le développement de la Louisiane[6]. Il avait permis, via le jeu de la spéculation, l’enrichissement de nombreux acteurs : vieilles fortunes aristocratiques, nouvelle bourgeoisie en cours de constitution ou simples « parvenus ». Une part de cette richesse nourrissait la spéculation, une autre était dilapidée dans des dépenses somptuaires et profitait au secteur du luxe, une autre enfin ruisselait dans l’économie profonde et notamment dans une meilleure agriculture.

Mais Law joua encore un coup extraordinaire ! Pendant l’été 2019, Il renforça la compagnie en obtenant le bail des fermes puis celui des monnaies. Puis, en septembre et octobre 1719, il prêta au royaume de quoi rembourser tous ses créanciers en une seule fois ! Imaginez la Société Générale, ou la BNP, prêter au gouvernement français de quoi rembourser toute la dette du pays, à un taux évidemment inférieur au taux en vigueur[7]. Law préta au Trésor à 3%, alors que les créances royales étaient en général autour de 4%. Cela permettait un gain de 25% sur les charges annuelles d’intérêts ! Parallèlement, Law, via sa banque, lança un emprunt rémunéré à 3%, ce qui permit à tous les créanciers du royaume de trouver un débouché immédiat au capital qui venait de leur être remboursé. A ce stade, l’opération ne revenait qu’à réduire la rémunération des créanciers de l’État de 4 à 3%, ce qui aurait pu aussi se faire de façon plus arbitraire[8]. La nouveauté consistait à ce que ces créanciers puissent trouver dans la Compagnie des Indes un placement beaucoup plus intéressant qu’un simple placement à 3%. En permettant à l’État de se libérer de ses créances, Law créait ainsi les liquidités qui allaient s’investir dans sa compagnie à l’occasion de nouvelles augmentations de capital ! Ainsi il ne s’agissait pas seulement d’une opération financière mais, plus profondément, d’une véritable révolution sociale. En effet, de nombreuses créances correspondant à des charges royales, perpétuelles et héréditaires, ont été supprimées à l’occasion de leur remboursement. Les rentiers du régime ont été transformés en actionnaires d’une ère nouvelle.

Law poursuivit encore ses vues. Constant dans sa dénonciation des rentes qui ne rémunèrent pas suffisamment le travail et décourage l’investissement, il annonça que la banque pourrait prêter à 2%. Coup terrible, car chaque débiteur pouvait alors faire pression sur son créancier : soit la dette était renégociée, soit le capital était remboursé d’un coup, le débiteur ayant tout intérêt à s’endetter auprès de la Banque royale pour se libérer.

Law était alors à son apogée. Le 5 janvier 1720, il fut nommé Contrôleur général des finances.

Son principe directeur était atteint : une monnaie, non plus gagée sur l’or ou l’argent mais sur la prospérité du pays, plus précisément sur la valeur d’une action. D’une certaine façon, le billet et l’action ne faisaient qu’un. Law prit même la décision de démonétiser l’or : en mars 1720, l’usage des espèces d’or fut aboli !

Tout l’enjeu alors était de maîtriser la spéculation. Law parvint à maintenir le cours assez haut en versant, pour l’année 1718, un dividende suffisant mais raisonnable. Son objectif était un cours qui ne dépasserait pas 10 000 livres (soit une multiplication par dix pour les premiers acheteurs !) et qui rapporterait de l’ordre de 2%. Nous sommes ici face à une mise en pratique des vues de Law : une masse monétaire élevée investie dans le développement économique avec des actionnaires stabilisés et fidélisés par un rendement régulier. Law devait aussi prévenir toute panique à la vente et, pour cela, il garantit un prix de rachat minimal à 9 000 livres.

Cependant, les besoins de la guerre, ceux du Régent et de ses maîtresses, de la cour, de Law lui-même (moins pour sa fortune personnelle que pour compromettre d’éventuels opposants), les dépenses nécessaires aussi au soutien du cours de l’action, amenèrent Law à créer une masse très importante de billets, bien au-delà des autorisations reçues par la Banque.

Cet excédent monétaire pesait peu sur l’inflation[9] car il était essentiellement investi dans les actions de la Compagnie, mais il gênait Law. Celui-ci savait que la masse de billets en circulation ne correspondait pas au potentiel économique de la Compagnie des Indes et de l’ensemble du pays. Peut-être que Law ressentait aussi une forme de culpabilité pour avoir agi en dehors des limites de création monétaire qui lui avait été fixées.

En mai 1720, il prit un arrêt extraordinaire : une division par deux, par étapes jusqu’à la fin de l’année, de la valeur des billets et de la valeur des actions. Du point de vue du « Système », rien n’était fondamentalement modifié : en mars Law avait diminué la valeur des espèces et il ne faisait qu’appliquer cette réduction aux billets et aux actions. Il ne devait y avoir aucun perdant, ni les porteurs d’action, ni les détenteurs de billets ni les détenteurs d’espèces pour qui rien ne changeait. Toutes les valeurs et tous les prix baissaient dans une même proportion, avec un léger avantage pour l’action. Mais, l’impact psychologique d’une telle proposition fut catastrophique : chacun y voyait une diminution de moitié de sa fortune. Le Régent lui-même retira sa confiance à Law, annula ses dispositions, le releva quelques jours de ses fonctions, avant de le reprendre à ses côtés. Law était encore indispensable.

La confiance cependant était rompue, en partie avec le Régent, en partie surtout avec le public. Les ventes d’actions et les échanges de billets contre des espèces d’argent s’accélérèrent et vidèrent les réserves de la banque. Des scènes d’émeutes éclatèrent. Le 17 juillet 1720, il y eut au moins un mort, étouffé. La banque saisit ce prétexte pour, au nom de la sécurité des porteurs, interrompre la convertibilité des billets en monnaies métalliques. Les billets continuèrent cependant d’avoir cours et l’économie pouvait continuer de fonctionner. Tout en affirmant que cette date « ne mérite pas d’être inscrite parmi les événements considérables de l’Histoire »[10], Edgar Faure considère ce 17 juillet 1720 comme le jour de la banqueroute de Law car, dès lors, les billets ne retrouveront plus leur convertibilité. 

Law continua encore plusieurs mois à défendre son système. Le billet était sacrifié mais l’action était préservée. Parmi ses différents éléments de riposte, Law créa les comptes-courants. Ceux-ci devenaient obligatoires pour procéder à des opérations supérieures à 500 livres, via une forme de virement de compte à compte. En position de faiblesse, il dut reculer et accepter une hausse du rendement des rentes et le retour de l’or.

Le coup de grâce vint, non des porteurs d’action ou de billets mais des finances du royaume. Fin 1720, le Régent constata que la Banque ne pouvait permettre au royaume de faire face à ses paiements. Après avoir développé une capitalisation de près de six milliards de livres, la Banque royale ne pouvait aider le Trésor à faire face à une échéance de 50 millions : « […] La liquidation du système tenait en effet plus du défaut […] que d’une banqueroute totale[11]. »

Ebranlé dans sa confiance et soumis à de multiples pressions, le Régent dut se résoudre à renvoyer Law. Ce dernier, qui avait procédé à des émissions illégales de billets, était passible d’emprisonnement, voire de condamnation à mort. Le Régent se contenta de l’exil. Law quitta définitivement la France le 21 décembre 1720, deux mois avant ses cinquante ans. Il crut pouvoir revenir aux affaires, mais la mort du Régent, le 2 décembre 1723, détruisit tout espoir de rappel. Toujours courtisé, il fit des séjours à Londres et à Munich puis se retira à Venise où il mourut le 21 mars 1729.

Le renvoi de Law est la marque d’un échec, comme les scènes d’émeute ou plus tard la suppression définitive des billets. Cependant, au fil du temps, les historiens ont dressé un tableau plus nuancé de cette période et nous pouvons à nouveau citer Edgard Faure : « L’approche globalisée, dont nous avons tenté l’esquisse, conduit à penser que le bilan du Système est nécessairement positif[12]. »

Quels changements en effet Law a-t-il pu apporter ?

Certes, des rentiers ont été ruinés, privés de leurs biens, réduits parfois à la misère. De même, certains spéculateurs, qui avaient pu atteindre une fortune rapide, se sont aussi retrouvés ruinés, revenus à leur point de départ, voire pire.

Mais, les dettes, tant celles de l’État que celles des particuliers, ont pu être éteintes. Les terres et les commerces ont changé de main au profit d’entrepreneurs plus dynamiques. Les salaires des paysans et des ouvriers ont progressé, la production agricole a augmenté, le peuple s’est mieux nourri et sa capacité de production a augmenté[13].

Après la fin de règne terriblement sclérosante de Louis XIV, le système de Law a sans doute été le choc salvateur qui a propulsé le pays dans une renaissance. Les esprits se sont ouverts à de nouvelles formes d’enrichissement par l’investissement, le commerce, le travail. D’autres possibles sont nés et, à partir de 1715, la France connut, après vingt ans d’une récession durant laquelle le peuple mourrait de misère[14], une longue période d’essor économique.  

Aujourd’hui, on ne peut que reconnaître le caractère novateur et précurseur de Law. La monnaie est bien découplée de l’or et de l’argent. L’expansion monétaire est adossée au développement économique via le crédit. Les billets et les comptes-courants se sont imposés.

Son expérimentation n‘a pas marché mais ses intuitions étaient bonnes. Les causes de son succès ont aussi été les causes de son échec : c’est parce que le Régent avait terriblement besoin d’argent qu’il adhéra aux idées de Law, c’est aussi parce que le Régent et son entourage étaient terriblement dépensiers que trop d’argent fut créé. Il s’en est fallu de peu finalement pour que ça fonctionnât, au moins pour que ça fonctionnât mieux et plus longtemps. Un climat plus propice aurait peut-être suffi. 1717 et 1718 furent des années de canicule et de sécheresse, les récoltes furent mauvaises, le mécontentement régnait et n’incitait pas le Régent à défendre plus avant le Système.

La période n’était pas venue aussi d’abandonner l’or et l’argent. Contrairement à la vision de Law, les métaux précieux n’étaient pas une contrainte restrictive : ils affluaient en masse du continent sud-américain vers l’Europe, et c’est bien une économie de l’étalon or qui va s’imposer, au moins jusqu’au déclenchement de la Première Guerre mondiale.

Si le système de Law a finalement échoué, son impact sur le développement du pays fut bénéfique, voire même salvateur et on ne peut qu’être médusé par tant d’inventivité et d’audace. Après avoir considéré l’ensemble des facettes du Système : monétaires, économiques, sociales, reconnaissons a minima que celui-ci n’a rien à voir avec une simple pratique de la planche à billets qui aurait échoué sur l’écueil de l’inflation. 

En matière de pensée monétaire, voilà donc une expérience, un essai, qui mérite toute notre attention tant les limites de la situation actuelle, ses scléroses et son conservatisme, nous rappellent étrangement la situation du pays il y a trois cent ans. A nous de faire de nouveaux essais et de réussir. A nous aussi de tirer les leçons d’une création monétaire qui ne trouve de débouchés que dans la spéculation et l’augmentation des actifs sans un impact positif suffisant sur l’économie réelle. Car, nous en sommes là, en 2020 comme en 1720.


[1] L’usage est de prononcer « las », avec le son « s » comme dans « carré d’as ».

[2] Le recouvrement des impôts et taxes qui était alors sous-traité à des acteurs privés.

[3] Ce monopole déclenchant une vive, mais vaine, opposition des armateurs, notamment de Saint Malo.

[4] Ces chiffres sont bien sûr des ordres de grandeurs, la notion de PIB n’étant pas installée à cette époque.

[5] De 36 à 35 livres en avril 1719, à 34 livres en juillet 1719, puis encore à 32 livres en décembre 2019.

[6] En l’honneur du Régent, on inaugura la « Nouvelle Orléans » en 1718.

[7] L’ordre de grandeur de la dette était de l’ordre du PIB annuel, comme actuellement pour la France.

[8] Le roi pouvait procéder à la procédure du visa qui permettait de remettre en cause de façon plus ou moins arbitraire les créances royales. Ce type d’opération eut lieu avant Law, à partir de décembre 1715 pour limiter « l’héritage » de dettes de Louis XIV puis, après Law, à partir de 1721, pour liquider « le Système ».

[9] Les billets existaient en coupures de 1 000 et 100 livres et ne servaient donc qu’aux transactions liées à des échanges d’actifs, pas au commerce de la vie courante. Ce n’est qu’au début de l’année 1720 que Law introduisit progressivement le billet de 10 livres.

[10] La banqueroute de Law, par Edgard Faure, Editions Gallimard, 1977, p 488.

[11] John Law. La dette ou comment s’en débarrasser par Nicolas Buat, Les belles lettres, 2105, p 250.

[12] La banqueroute de Law, par Edgard Faure, Editions Gallimard, 1977, p 537.

[13] La qualité de l’alimentation des paysans avait un impact direct sur leur production et donc sur la puissance des nations. L’alimentation était le pétrole d’aujourd’hui.

[14] Il faut entendre par là se nourrir de graines encore vertes, consommer les herbes des chemins ou la viande avariée des bêtes crevées, récupérer le sang et les tripes des abattoirs…, attraper et transmettre toutes sortes d’infections.

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